L’entreprise, ce n’est pas qu’un mot ! c’est un ensemble complexe qui ne résume pas à ses actionnaires ni à son chef ; ce sont déjà des réalités différentes selon la taille de l’entreprise
C’est un projet , avec ses produits, ses marchés, qui évoluent, et ses clients
Ce sont des salariés qui y trouvent un emploi, une rémunération, une insertion sociale.
C’est du capital qui cherche à être rémunéré.
C’est une organisation avec ses freins et ses processus d’innovation, avec des tailles , des marchés très différents!
C’est à partir de cet ensemble complexe que sont créés les emplois, dans un environnement social et juridique ; que peuvent apparaître des tensions dans les intérêts des différentes parties
C’est cet ensemble qui crée la richesse qu’elle redistribue, à travers des dividendes, des salaires, des impôts et taxes, de nouveaux investissements
Une vision progressiste de l’entreprise est-elle possible ? c’est la question que nous avions déja posé ici , à travers ce rapport de Terra Nova. Il s’attache à développer une certaine conception de l’entreprise autour de trois enjeux de l’entreprise progressiste aujourd’hui : être un lieu de développement humain ; être une communauté répondant aux besoins sociaux des territoires, dans le respect de l’environnement ; faire de ces deux impératifs les moteurs d’une compétitivité internationale accrue. Quelles que soient sa taille et ses spécificités, toute entreprise a intérêt à s’inscrire dans cette démarche de progrès.
Nous devons admettre que l’entreprise n’est pas un système figé : il se transforme, il peut disparaître !
Nous devons admettre que ce système ne dépend pas que d’un élément, quel qu’il soit
L’entreprise est essentielle : ne confondons pas l’entreprise avec ceux qui parlent au nom de l’entreprise comme le fait le MEDEF qui confond chef d’entreprise et entreprise , ou n’imaginons pas que chômage puisse être combattu sans mobilisation de l’entreprise.
Cette dynamique indispensable de l’entreprise , elle exige le dialogue social , et le gouvernement a raison de vouloir faire du dialogue social dans l’entreprise une priorité : il faut l’organiser, et en fixer les modalités ! C’est à ce prix que nous pourrons retrouver la confiance et lutter contre le chômage
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