Pour Ali Babacan, ministre turc des Affaires étrangères, le conflit en Géorgie et l’instabilité dans le Caucase renforcent les avantages géostratégiques que l’adhésion de la Turquie présenterait pour l’UE. « Une Union européenne qui aurait la Turquie parmi ses membres pourrait jouer un rôle important pour la paix mondiale, la stabilité et la prospérité », a-t-il déclaré. Désireuse d’engager un dialogue régional pour résoudre les nombreux « conflits gelés », la Turquie souhaite créer une « plateforme pour la coopération et la stabilité dans le Caucase ».
Cette attitude a été applaudie par la troïka de l’UE. Le Secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, qui la préside, a en outre salué la relance des négociations entre la Turquie et Chypre sur la réunification de l’île.
« Notre objectif, c’est l’adhésion pure et simple à l’Union », a souligné M. Babacan. M. Jouyet a assuré que la Présidence française de l’UE mènerait les négociations « de manière tout à fait objective, impartiale et équitable ».
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