Dans l’express du 4 septembre, Jacques ATTALI publie une chronique qui mérite réflexion . Pour lui, « l’impôt est la manifestation financière de la vie en société ; son montant indique la part que la collectivité est prête à mettre en commun pour acheter des services publics. Et, comme pour tout effort, il est d’autant mieux toléré qu’il est justement prélevé et efficacement utilisé. [ … ] Mais l’impôt ne doit pas être la première façon de trouver des recettes. Il doit être au contraire l’ultime recours.
Les prélèvements obligatoires représentent déjà plus de 43 % du produit intérieur brut, contre une moyenne de 36 % dans les pays de l’OCDE. Aussi, avant de penser à les augmenter, il faut réduire les dépenses. Par une diminution des gaspillages, toujours considérables, et des niches fiscales et sociales, qui favorisent les privilégiés. Tout impôt nouveau, dans l’état actuel de notre organisation, n’est que le reflet d’un échec dans la mise en oeuvre des réformes. Un impôt de plus, c’est une réforme en moins.
Le revenu de solidarité active (RSA) est une mesure juste. Et il est normal de ne pas l’instaurer sans en avoir trouvé le financement. Mais il n’est pas nécessaire d’inventer pour cela un impôt. D’abord parce que aucun impôt ne saurait être affecté à une dépense précise ; ensuite parce que, avant de créer une taxe, il faut chercher d’autres financements. … »
Ceci mérite d’autant plus réflexion qu’à partir d’une note des services de l’Assemblée Nationale , Le Figaro , comme le Canard enchainé , constate la prolifération de nouvelles taxes : Une nouvelle taxe par mois depuis l’arrivée de Sarkozy !!!
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