Dominique Strauss-Kahn a jugé que la crise financière était "un échec de la supervision, un échec de la régulation, un échec de la croyance que le marché peut se régler tout seul". Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a ajouté : "Je n’accepterai pas une chose, c’est qu’une fois que la crise sera passée (…), on en revienne au business as usual ..Il faut changer le fonctionnement du système, il faut changer les règles du jeu, il faut changer la régulation". Pour lui, cette crise économique démontre la nécessité d’établir "des règles en commun" : "La leçon, c’est que pour bien faire fonctionner le marché, il faut plus d’État et plus de puissance publique, et au niveau international, cela veut dire plus d’institutions internationales."
Giscard d’Estaing critique lui "l’incompétence et l’agitation" de Sarkozy et Fillon. Dans La Tribune. Il déclare : "C’est une crise qui a été aggravée par l’incompétence et l’agitation","L’incompétence, parce qu’on n’a pas traité le véritable sujet au début, et qu’on a attendu beaucoup trop longtemps. L’agitation, parce qu’on a fait passer l’opinion d’un état d’inquiétude -qui était compréhensible- à l’affolement" … "Les épargnants français n’ont jamais couru, à aucun moment, aucun risque pour leurs dépôts. Mais à force de déclarations, on a fini par créer une sorte de panique, qui a amplifié les problèmes initiaux. Retrouvons notre calme", ajoute-t-il. Valéry Giscard Giscard d’Estaing juge "absurde d’en appeler à un ‘nouveau Bretton-Woods’" car "le problème du système monétaire international ne se pose pas"."L’évoquer ne fait qu’ajouter à l’inquiétude et la déraison. Les difficultés actuelles des banques ne touchent en rien au système monétaire international. Convoquer un tel sommet serait prendre le risque d’organiser une réunion internationale qui ne produirait pas de résultat", considère-t-il.
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