La première secrétaire du Parti Socialiste a fait ces derniers jours, les unes de la presse suite à ses déclarations : « Alors, j'entends bien M. Sarkozy nous donner des leçons en matière de gestion", a-t-elle affirmé, ajoutant : "J'ai un peu l'impression, quand Nicolas Sarkozy nous donne des leçons de maîtrise budgétaire, c'est un peu M. Madoff qui administre quelques cours de comptabilité".
L’UMP a aussitôt réagit, voyant la une opportunité de polémique : « La comparaison avec Madoff mérite, en effet, un blâme démocratique »! et M. Raffarin d’ajouter : « "Pour prétendre à la fonction présidentielle il faut, au moins, la respecter » Sans doute par cette dernière phrase s’adressait il à l'homme du « Karcher » et de la « racaille », l'homme du Fouquet's et du bling bling, l'homme qui envoie des SMS avec Jean-Marie Bigard lors d'un entretien avec le pape, ou qui "répond 'Casse toi pov'con' à un visiteur du Salon de l'agriculture 2008".
Le bling bling, la parole futile, la polémique … cela évite le débat de fond. C’est la démarche permanente de Sarkozy : ne tombons pas dans ce piège de la facilité dont la gauche n’a rien a gagné. François Hollande a raison lorsqu’il dit : "Je pense que quand un président de la République se laisse aller, nous ne devons pas prendre le même chemin, la même dérive, la même facilité, et précisément parce que Nicolas Sarkozy est coutumier du fait (…) je pense que face à ce type de comportement nous devons, nous, être différents"
Les Français souffrent en ce moment. Nous ne sommes pas là pour copier Nicolas Sarkozy, ni dans sa politique, ni dans ses méthodes. Ce sont nos propositions qu’ils attendent, pas des polémiques superficielles avec Sarkozy
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