Récemment Terra Nova a publié une note, que j’ai relayée ici même, dont le principal objet était d’examiner si les promesses budgétaires de 2007 relatives à l’enseignement supérieur et la recherche pourraient être tenues et d’exposer les choix effectués pour le budget 2011. Cet examen montre que les montants affichés le sont souvent au prix de montages budgétaires insincères.
A la suite de la réponse à cette note de la ministre chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 25 novembre, Terra Nova maintient son analyse et souhaite réaffirmer ici certains éléments indispensables à la transparence du débat public, en le portant une nouvelle fois à la connaissance des acteurs du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche, et plus globalement de l’ensemble des citoyens.
Voici, sur 6 points, pourquoi la ministre se trompe.
1 – L’UTILISATION SYSTÉMATIQUE D’AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (AE) RELATIVISE LA PORTÉE DES ANNONCES GOUVERNEMENTALES DEPUIS 2007
2 – LES EFFETS DE PÉRIMÈTRE GROSSISSENT ARTIFICIELLEMENT LES PROGRESSIONS ANNONCÉES
3 – LES CRÉDITS DE L’OPERATION CAMPUS, LANCÉE EN 2007, NE SONT TOUJOURS PAS AU RENDEZ-VOUS
4 – LE GRAND EMPRUNT : A PEINE LANCE, DEJA ROGNE
5 – LE PLAN DE RELANCE : LES ACTES PEINENT A SUIVRE LES ANNONCES
6 – BOURSES, ENSEIGNEMENT PRIVE, CRÉDITS LICENCE : TERRA NOVA MAINTIENT SES CHIFFRES
Plus que jamais, la question de la transparence des chiffres sur le Budget de l’enseignement supérieur et de la recherche est posée, si on veut comprendre l’énorme décalage entre le discours national et ce que vivent les chercheurs
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