En 1984, le RPR revendiquait 331 000 adhérents. L'UMP en compte à peine 200 000 aujourd'hui.
1974 présidentielles 1er tour : 15, 8 % d’abstention,
1981 présidentielles 1er tours : 18, 9 % d’abstention,
1995 présidentielles 1er tour : 21, 6 %,
2002 : présidentielles 1er tour : 28, 4 %.
2007 : présidentielles 1er tour : 16,23%
Ce score, si l’on en croit sondages et élections récentes, pourrait atteindre 30 % en 2012 selon les dernières enquêtes, chiffre voisin de la présidentielle 2002 avec le record de 28, 4 %, et non pas s’inscrire dans la situation exceptionnelle de 2007.
En 1974, l'extrême droite a fait moins de 1 % des voix. Aujourd'hui, elle est annoncée à … 17 %. En 1974, l'extrême gauche a fait 2, 7 % des suffrages. Elle est annoncée à 8 %.
Les adhérents désertent. Les électeurs s'abstiennent. Les extrêmes progressent.
Va-t-on vers un nouveau citoyen ? Un citoyen qui a des repères simples qui fondent ses actes civiques : 1) il a besoin de considération. Il sait que la qualité de citoyen lui donne des droits importants dans un régime démocratique, 2) il se positionne en appartenance à un groupe, 3) il aspire à la satisfaction d’enjeux personnels, 4) si les enjeux personnels sont remplis, il devient le garant d’enjeux collectifs. Si les enjeux personnels ne sont pas remplis, il délaissera les enjeux collectifs pour tenter de satisfaire d’abord ses enjeux personnels.
Dans ce contexte l’enjeu des primaires lancées par le PS va bien au delà de la simple désignation d’un candidat
Comment tenter de comprendre et d'analyser ces phénomènes de la vie publique française? C'est le dossier ouvert par la lettre 248 d’Exprimeo que nous vous proposons à la réflexion
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