L’Europe a été au cœur du projet présidentiel d’Emmanuel Macron, car l’avenir de la France est étroitement lié à celui de l’Europe. Il n’a eu de cesse depuis 2017, d’exposer avec force, sa vision de l’Europe en plusieurs lieux, à La Sorbonne, à Athènes, à Aix La Chapelle ou dans sa tribune de presse diffusée dans chaque pays d’Europe.
Des avancées ont déjà eu lieu sur les travailleurs détachés par exemple, un sujet ou certains s’étaient contentés de stigmatiser le « plombier polonais ». Des échecs aussi mais Emmanuel Macron ne s’en est pas caché, comme sur le Brexit . Les paroles sont bien sûr insuffisantes, mais elles sont nécessaires : si elles n’existent pas, on est sûr que rien ne se fera ! Il faut maintenant franchir une nouvelle étape.
L’Europe est indispensable :
– Pour être plus fort dans la mondialisation économique
– Pour être plus efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique
– Pour être mieux protégé dans un monde incertain
Elle a besoin d’être renforcée car la libre circulation des personnes exige d’être protégée à nos frontières, le marché unique suppose des règles sociales ou fiscales mieux harmonisées, les échanges internationaux ne peuvent plus se faire sans une prise en compte des aspects environnementaux, la révolution du numérique n’attend pas….
On ne peut imaginer améliorer notre vie quotidienne par un repli nationaliste.
Et pourtant les tentations nationalistes sont partout présentes. L’Europe a été une formidable occasion de construire la paix sur notre continent depuis 70 ans : mais on devine aussi ce qu’une Europe affaiblie pourrait provoquer ! Il est si facile de passer de la tension à la guerre, quand on avance séparément !
L’Europe est contestée de l’intérieur et le Brexit en est le plus bel exemple : il a au moins le mérite pour nous, de rendre concrètes, certaines conséquences dramatiques, que les Britanniques commencent à découvrir. Au point qu’en France la sortie de l’Europe n’est plus évoquée franchement, mais le non-respect des traités ou le renforcement des frontières nationales n’en sont que quelques modalités cachées.
Mais l’Europe est aussi combattue de l’extérieur : Trump, Poutine, entre autres s’y emploient : preuve sans doute qu’ils en redoutent l’action ! et ils s’emploient à trouver des alliés pour nous diviser
Les priorités fixées par le Emmanuel Macron, et soutenues avec force par les candidats de la liste renaissance, conduite par Nathalie Loiseau, dans la diversité de leurs parcours, peuvent seules permettre à la fois de contourner les difficultés et d’avancer.
Bien sûr la France ne peut agir seule. Sa voix doit être forte, quitte parfois à être isolée, mais aussi favoriser le compromis sans s’enfermer dans des clivages idéologiques. Elle doit contribuer à construire une majorité de progrès au parlement qui puisse agir. Elle doit contribuer à désigner un Président à la commission qui soit un européen convaincu, démocrate, progressiste.
Le parlement qui sera élu sera sans doute, un des plus fragmentés que l’Europe ait connu. L’opposition traditionnelle entre les deux grands partis explose sous le poids des extrêmes, à droite comme à gauche. Les gouvernements des états sont soumis aux mêmes forces centrifuges. Le projet porté par le Président de la République, et soutenu déjà par des responsables d’état sociaux-démocrates comme le premier ministre portugais socialiste Antonio Costa, ou libéraux, comme l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, peut-être la base d’une renaissance européenne.
N’oublions que la meilleure façon de ne pas faire l’Europe peut être aussi de refuser tout compromis, de multiplier les exigences : vouloir tout changer est souvent le meilleur moyen de ne rien changer, s’opposer est plus facile que construire.
La renaissance au 15eme siècle, c’est à la fois l’alliance de l’innovation et de l’humanisme. C’est de cela dont l’Europe a besoin aujourd’hui pour dépasser les peurs et faire face à l’angoisse du déclin. C’est de cela dont l’Europe a besoin pour construire des géants industriels, pour aborder efficacement la révolution du numérique, pour s’engager résolument dans la lutte contre le réchauffement climatique, pour aborder les formidables défis migratoires et démographiques, pour construire une démocratie moderne.
Cet engagement s’inscrit dans un projet européen offensif, qui refuse la résignation, qui se veut une alternative aux nationalismes qui rodent. Un engagement qui s’inscrit dans une démarche, dans quelques priorités, dans des propositions concrètes. Ce n’est pas un troisième tour des présidentielles, ce n’est pas le moment de sauver tel ou tel parti ; c’est l’opportunité de choisir un vrai projet européen dans un moment où l’Europe vacille, dans un monde pour le moins imprévisible
Retrouvez ici le Programme Renaissance Élections européennes
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