Août 19

Nouvel enjeu pour la politique environnementale européenne ?

Une étude mondiale démontre les méfaits des engrais sur l’équilibre de
l’écosystème marin. Les zones mortes sont constituées par des étendues
d’eau de mer, dans laquelle la vie a été « asphyxiée » par la
prolifération d’algues microscopiques, le phytoplancton, qui pompent
l’oxygène de l’eau. L’origine de cette prolifération provient de
l’activité humaine : le rejet d’eaux usées, riches en matières
organiques, ainsi que d’eaux polluées par l’engrais utilisé par
l’agriculture.

405 sites ont été recensés dans le monde, parmi lesquels 20 se trouvent
en France. D’autres sites très préoccupants ont été observés dans le
nord de l’Adriatique, les fjords scandinaves et le Kattegat (baie entre
la Suède et le Danemark). Dans certaines zones, l’asphyxie est cyclique,
mais il existe aussi des zones mortes quasi permanentes, comme la mer
Baltique et le bassin du Gdansk (Pologne), pour ne citer que ceux en Europe.
Les seuls moyens de ralentir ce phénomène sont de diminuer les rejets
d’eaux usées, de maintenir les engrais dans les sols et de réduire
l’utilisation d’engrais. Des efforts conjoints sont nécessaires pour
lutter contre cette prolifération néfaste.
Ainsi mi-juillet, Jean-Louis Borloo avait annoncé les projets de la
France lors de la présidence de l’Union, il avait évoqué des mesures
pour empêcher la pollution de l’eau par les pesticides et les produits
chimiques.

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