Dans un article récent publié dans La Tribune, les Gracques évoquent l’avenir de la gauche. Pour eux " Les gouvernements européens ont deux questions majeures devant eux. L’une de court terme: comment un Etat aux ressources rares peut-il répondre aux demandes croissantes du corps social? L’autre de long terme: comment gérer les conséquences du vieillissement de la population sur le financement durable de la protection sociale? [ … ]
Nous défendons un réformisme européen de gauche qui croit en l’économie de marché, au renouveau de l’ascenseur social, à la mondialisation pour sortir les pays émergents de la pauvreté, à l’esprit d’entreprise comme créateur de richesse, à l’écologie comme levier du progrès économique, à la prise en compte du long terme, à l’efficacité de la concurrence, au besoin de nouveaux instrument de régulation économique internationale, à un Etat stratège réformé gérant mieux ses hommes et l’argent public, à une démocratie laissant plus de place aux partenaires sociaux, à la nécessité d’assurer le financement futur de nos systèmes sociaux sans spolier les jeunes…
Le PS a fait récemment des avancées dans ces directions. Mais ce pas a été trop récent, trop timide, trop inspiré d’une social-démocratie désormais obsolète, et aussi sans doute inhibé par la prépondérance des préoccupations tactiques dans la perspective du choix du nouveau premier secrétaire."
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