Un choix difficile entre le Traité de Lisbonne et le Traité de Nice pour l´Union européenne

En dépit du vote favorable au Traité de Lisbonne en Irlande l´Union européenne va faire face à un choix difficile entre le Traité de Lisbonne et le Traité de Nice avec d'importantes conséquences sur son fonctionnement. La date de l´entrée en vigueur du Traité de Lisbonne est incertaine en raison de l'incertitude qui pèse sur sa ratification définitive.

Lors du Conseil européen des 29 et 30 octobre les dirigeants européens devront se mettre d´accord sur quelle base juridique la prochaine Commission sera constituée. Si le Traité de Nice est appliqué les dirigeants devront réduire le nombre de commissaires.

En revanche, si le Conseil décide d'appliquer le Traité de Lisbonne, il devra désigner le futur président stable du Conseil européen ainsi que le Haut Représentant pour la politique étrangère. Or, cette deuxième option ne pourra être appliquée que si l´UE d´ici fin octobre a la certitude que la ratification tchèque est acquise et que le Traité de Lisbonne entrera en vigueur à la fin de l'année.

De toute façon le mandat de la Commission actuelle sera prolongé de deux à trois mois.

Et pendant ce temps, L'Espagne prépare son semestre à la Présidence de l'Union européenne .

Le secrétaire d'État espagnol aux Affaires européennes, Diego Lopez Garrido, a expliqué récemment à Bruxelles, que l'Espagne accordera une « priorité » à la mise en œuvre du Traité de Lisbonne lors de sa Présidence du premier semestre 2010.

Les autres priorités de la Présidence espagnole seront l'économie avec notamment la préparation de la stratégie de sortie des déficits budgétaires des États membres liés à la crise économique et la mise en œuvre des nouvelles règles en matière de régulation des marchés financiers, mais également la citoyenneté européenne. L'Espagne souhaite en effet travailler notamment sur l'égalité des chances entre hommes et femmes et mettre en exergue le problème de la violence contre les femmes.

La politique étrangère de l'UE sera également une priorité de la prochaine Présidence, plus particulièrement grâce aux nouveaux instruments mis à sa disposition avec le Traité de Lisbonne . La Présidence espagnole devra aussi gérer le démarrage du service européen d'action extérieure.

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