Pour Jacques Delors, la crise grecque est "Une sonnette d'alarme pour l'Union monétaire".
Dans un éditorial publié par le magazine Challenges dans le numéro du 18 février 2010 , il constate que «L’affaire grecque met à l’épreuve la solidarité entre les pays membres de l’Union Economique et Monétaire, mais, plus encore, elle illustre les lacunes de celle-ci.
Lors du bilan des dix ans de l’Euro, il avait rappelé, « que la monnaie européenne protège les pays membres, mais ne les stimule pas. Bien plus, elle les protège même de leurs bêtises. »
Ainsi, la partie économique de l'UEM devrait comprendre quatre éléments fondamentaux : le marché unique, une politique de concurrence, des politiques communes visant à l’ajustement structurel et le développement régional, une coordination des politiques économiques, comprenant des règles contraignantes en matière budgétaire…, il constate que manquent toujours une capacité européenne d’emprunt, et de financements de grands programmes d’infrastructures, en quel que sorte, un vrai gouvernement économique, ce qu’il appelle plus modestement un « pacte de coordinations des politiques économiques »….
« Mettre enfin l’Union économique et monétaire sur ses
deux jambes : l’économique et le monétaire » est une nécessité chaque jour plus urgente !!
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