Un peu plus de 4 millions de Finlandais sont conviés aux urnes le 17 avril prochain pour renouveler leur Parlement. L'économie et l'immigration seront les principaux thèmes de la campagne électorale mais la question qui figure au cœur du scrutin est indéniablement celle qui porte sur le résultat que réalisera le parti populiste des "Vrais Finlandais".
Après la Hongrie et les Pays-Bas en 2010, la Finlande sera-t-elle le prochain pays à voir un parti populiste réaliser une percée électorale, voire, après l'Autriche, l'Italie et la Slovaquie, être en mesure d'entrer au gouvernement ? Les trois "grands" partis du gouvernement sont aujourd'hui talonnés par les populistes crédités de 17% des voix.
Ce résultat, s'il se concrétise, pourrait permettre aux "Vrais Finlandais" de participer aux négociations pour la formation du prochain gouvernement. L'hyper-consensus nationaliste qui domine dans ce pays explique en partie sans doute que tous les partis, y compris celui des "vrais finlandais", puissent s'asseoir à la même table et gouverner ensemble.
Le déclin (relatif et prévisible) de Nokia laisse cours à un chant anti-mondialisation après en avoir pleinement profité et après avoir louangé le marché mondial!
A un mois du scrutin, la Fondation Robert Schuman publie une analyse inédite de Corinne Deloy qui fait le point sur la situation politique finlandaise et rend compte des derniers sondages.
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