Contrairement à l’étiquette que certains voudraient leur faire porter, les jeunes ne se considèrent pas comme une génération sacrifiée. Ils sont même assez optimistes pour leur avenir. Les résultats de l’enquête menée par la JOC avec le CSA, auprès de 6OOO jeunes révèlent toutefois une série d’obstacles sur leur parcours.
Cet état des lieux confirme la nécessité d’une action urgente en faveur de la liberté de choix et de la dignité des jeunes. Pour l’orientation scolaire, la situation est préoccupante : un jeune sur quatre regrette ses choix !
Les dégâts causés par la précarité (intérim, CDD, …) empêchent toute une frange de la jeunesse de se projeter dans l’avenir et de prendre son autonomie : 47% des jeunes se sont sentis libres de choisir leur premier emploi.
Le logement ou la santé sont également des domaines qui suscitent l’inquiétude et empêchent une prise d’autonomie : un jeune quatre estime ne pas vivre dans un logement décent Ce constat débouche sur une défiance généralisée sur les institutions : les hommes politiques, pole emploi, l’éducation nationale, …
On voit surtout à travers cette enquête que lorsqu’on parle des jeunes, on met sous le « même âge » des personnes dans des situations économiques sociales et familiales extrêmement contrastées : faut il continuer à parler des « jeunes » comme s’ils étaient tous pareils ?
C'était déja le constat qui ressortait du livre vert : reconnaitre la valeur de la jeunesse ou que l'on retrouve dans les statistiques du conseil national des politiques contre la pauvreté ou les exclusions
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