A 10 jours de l’échéance présidentielle le choix apparait de plus en plus clairement : on continue ? Ou on change ? Dans un contexte de crise financière, de désindustrialisation, d’endettement public, de baisse du pouvoir d’achat, les Français ont compris que tout n’était pas possible, mais que des changements étaient possibles.
Selon le choix des électeurs la vie ne sera pas tout à fait la même. Avec Sarkozy pour cinq nouvelles années on sait que la TVA augmentera, que la fin des CDI se profile, qu’il faudra de plus en plus payer pour se soigner, que la baisse sans fin des couts du travail sous prétexte de compétitivité pèsera de plus en plus sur les salaires et les retraites, que les collectivités locales même si elles font d’autres choix seront contrainte de réduire leurs services pour absorber la dette de l’État…
François Hollande fait d’autres propositions, réalistes, justes, équilibrées dans la volonté de réduire les déficits et de relancer l’activité.
La gauche doit se faire entendre pas simplement pour protester, mais pour offrir une perspective majoritaire aux Français.
Rien n’est gagné, mais tout est possible : cela ne dépend que de nous, pour profiter de la semaine qui reste pour convaincre les hésitants de voter, pour porter le plus haut possible le 22 avril, le score de François Hollande, afin d’engager la dynamique nécessaire pour rendre le changement possible
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