Face à la mondialisation, on constate un retour de la proximité, du territoire : pourquoi ?
La globalisation de l'économie s'est accélérée par le passé, avec la baisse considérable des coûts de transport, la baisse des coûts de l'énergie à production équivalente, un allègement du poids des produits manufacturés. Tout ceci a conduit à accroître le poids du coût du travail dans le coût global, et à encourager les déplacements dans la seule recherche de faibles couts du travail.
Et pourtant les tendances qui ont poussé ce mouvement sont progressivement en train de s'inverser. La qualité, l'innovation ont pris une place croissante dans la concurrence. Or ceci exige une certaine proximité dans les relations entre les donneurs d'ordre et les Sous traitants, dans les relations entre universités et entreprises, entre laboratoires et centres de production.
La logique des clusters, des filières, des technopoles, des pôles de compétitivité est la pour le rappeler La question des circuits courts, de la traçabilité des produits, participent de ce mouvement et pas seulement en agriculture.
L'ampleur croissante des emplois non délocalisables dans l'emploi total concerne de plus en plus de secteurs d'activité : tourisme, commerce, services a la personne, bâtiment…. Au détriment de l'activité de production traditionnelle …
La question du recyclage, et de l'écologie industrielle en montre un autre aspect.
Le territoire devient en quelque sorte, avec les nouvelles technologies de communication, l'expression de cette nouvelle économie, dans la globalisation : pas un territoire replié sur lui même, mais un territoire ou se développent des interactions entre acteurs, un territoire enserré dans des réseaux.
La décentralisation doit donner plus de liberté aux territoires pour s'organiser pleinement dans cette nouvelle globalisation.
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