La démographie du bassin parisien et des très grandes aires urbaines structure notre territoire

Carte1Entre 1982 et 2011, la France a gagné 9,4 millions d’habitants, dont 20 % dans l’aire urbaine de Paris, selon une récente note de l’INSEE. Par ailleurs les 13 plus grandes aires urbaines de province abritent 20 % de la population et expliquent 30 % de sa hausse sur trente ans. Leur point commun est une croissance en périphérie ainsi que dans le centre de l’agglomération. L’influence de ces dernières ne cesse de s’étendre.

Les cinq aires urbaines les plus dynamiques sont situées à l’ouest ou au sud-ouest du pays : Toulouse, Nantes, Rennes, Montpellier et Bordeaux. La croissance a également été forte dans le quart Sud-Est à Toulon, Nice, Lyon et Grenoble, ainsi qu’à Strasbourg. Marseille-Aix, troisième aire urbaine du pays, est dans le rythme national et gagne près de 8 000 habitants chaque année.

En revanche, Rouen et Lille ont une démographie moins dynamique que la moyenne nationale. Dans de nombreuses agglomérations, la ville-centre perd des habitants au profit des communes avoisinantes. Dans l’ensemble, les communes rurales ne perdent plus d’habitants depuis les années 1970. Elles en gagnent même lorsqu’elles sont proches de grandes agglomérations.

Pour retrouver le maillage de notre territoire selon l'INSEE, allez ici .

9,4 millions d’habitants supplémentaires en trente ans 

Paris : une influence à 100 km à la ronde

Croissance et rayonnement des 13 plus grandes aires de province 

Les fortunes diverses des autres grandes villes 

Loin des grandes villes, une dynamique dans certaines régions 

Le Nord, l’Est et les très grandes villes sont plus féconds, mais l'Ouest et le Sud attirent les migrants 

Les inflexions de la période récente : 2006-2011 

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