A la suite des nombreux débats qui ont pris place depuis six mois autour de la nouvelle carte des régions, jusqu’à son adoption définitive au Parlement le 17 décembre, c’est la commune qui se révèle être, selon un sondage récent de l’IFOP, la collectivité à laquelle les Français se déclarent le plus attachés (44%), devant l’échelon régional (36%) et le département (20%).
Si la commune est davantage citée parmi les plus âgés (47% des 65 ans et plus), les catégories populaires (50%) et les habitants de la région parisienne (52%), on observe un plus fort attachement au département de la part des plus jeunes (24% des moins de 35 ans) et des habitants des communes rurales (27%).
En dépit de leur réputation de sédentaires, quatre Français sur cinq (79%) estiment qu’ils pourraient vivre dans une autre région que celle dans laquelle ils résident actuellement, dont 37% l’affirmant avec certitude. Les moins de 35 ans apparaissent comme les plus mobiles (84%, contre 77% chez leurs aînés), de même que les catégories socioprofessionnelles supérieures (85%, contre 77% des catégories modestes). En matière de région de résidence, on observe que les Franciliens sont les plus susceptibles d’aller vivre ailleurs (89%), contre « seulement » deux tiers des habitants du Sud Ouest (66%), qui se révèlent ainsi les plus ancrés dans leur territoire.
Dans le même temps, un peu moins de la moitié des Français (46%) déclarent vivre actuellement dans la commune de leur enfance ou à proximité. Ce chiffre est logiquement plus élevé chez les plus jeunes (65% des moins de 25 ans) que chez les plus âgés (33% des 65 ans et plus), ces derniers ayant eu davantage l’occasion de bouger au cours de leur vie. La proportion de personnes vivant à proximité de la commune de leur enfance est également plus forte chez ceux étant avant tout attachés à l’échelon communal (52%) et ceux qui déclarent ne pas pouvoir vivre dans une autre région que celle où ils résident actuellement (60%). Enfin, chez les personnes ne vivant pas actuellement dans la commune de leur enfance ou à proximité, seuls 37% aimeraient se rapprocher de leur terre natale.
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