Les activités logistiques regroupaient 231 000 salariés fin 2012, selon une note de l’INSEE, sur le territoire Paris Seine Normandie, qui comprend l’Île- de-France, la Haute et la Basse-Normandie, . Ces effectifs sont quasiment stables par rapport à 2010, abstraction faite des effets de la restructuration de l’entreprise « La Poste ». Les emplois sont en recul dans les activités de logistique terrestre mais aussi portuaire et maritime. Les activités de conditionnement et d’entreposage, ainsi que la logistique aérienne, développent en revanche leurs effectifs, essentiellement en région Île-de-France.
Sur la seule Haute-Normandie, la tendance est plus marquée. Le nombre d’emplois salariés dans la filière s’élève à 37 800 à la fin 2012, soit 4,0 % de moins qu’en 2010 (contre – 1,1 % dans l’ensemble de l’appareil productif). La région reste, avec 37 800 emplois, la première région logistique française si on rapporte ces emplois à l’ensemble de son économie. Elle enregistre toutefois un recul d’emploi plus marqué que dans les deux régions voisines du territoire PSN, la Basse-Normandie et l’Île-de-France. Cette dernière concentre logiquement les trois quarts des emplois logistiques de PSN, avec 175 500 salariés
La logistique terrestre reste le type d’activité le plus représenté : 90 000 emplois salariés dans le territoire PSN (soit 39 % des emplois de la filière) et 13 700 en Haute-Normandie (36 %).
Le recul de l’emploi est plus marqué dans la logistique portuaire et maritime (essentiellement présente en Haute-Normandie) : 800 emplois « perdus » entre 2010 et 2012, soit – 9 %. À l’inverse, la logistique aérienne (presque exclusivement en Île-de-France) connaît un développement sensible de l’emploi : + 700 salariés, soit + 8 %. Les effectifs des activités de conditionnement et d’entreposage sont également en hausse en Île-de-France (+ 1 300 salariés), mais pas en Haute-Normandie (– 200).
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