La Banque de France a publié les résultats d’une enquête sur le surendettement des ménages en 2014, réalisée à partir des données de 205 800 dossiers déclarés recevables par les commissions de surendettement en 2014 (contre 195 126 dossiers en 2013).
Comme les années précédentes, ce sont en majorité les personnes vivant seules (64,6%) et n’ayant pas de personnes à charge (51,5%), qui sont le plus touchées.
Les classes d’âge de 35 à 54 ans sont les plus représentées.
Dans 77,5% des cas, les personnes surendettées sont locataires, mais la part des propriétaires et accédant à la propriété continue d’augmenter légèrement.
Par ailleurs, 50,3% des personnes surendettées sont soit au chômage, soit sans profession, soit sans activité (invalidité, congé maladie de longue durée, congé parental) et leur niveau de revenu reste faible (76,3% ont des ressources mensuelles inférieures ou égales à 2 000 euros, 50,3% ont des ressources inférieures au Smic). En conséquence, plus d’un dossier sur deux (53,5% en 2014 contre 54% en 2013) se caractérise par une absence de capacité de remboursement.
L’endettement est le plus souvent mixte, combinant majoritairement des dettes à la consommation (crédits renouvelables, découverts, etc.) et des arriérés de charges courantes (dettes de logement, d’énergie, dettes fiscales, etc.). En 2014, le niveau d’endettement moyen par dossier s’établit à 40 253 euros, contre 38 446 euros en 2013 et 38 064 en 2012.
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