La recherche en biologie réunie au CURIB Marianne Grunberg-Manago sur le campus de Mont Saint Aignan

IMG_7360Inauguration d’un nouveau bâtiment de recherche  regroupant  les équipes de recherche en Biologie sur le campus de Mont Saint Aignan : il favorisera la synergie entre les équipes, avec une coordination optimale de leurs travaux,   et réduira les coûts grâce à la mutualisation des équipements et des infrastructures. C’est l’aboutissement  d’un projet initié  de longue date par le Dr Hubert Vaudry, et soutenu avec détermination dès le départ par la Région, sous l’impulsion d’Alain LeVern.

 Le CURIB Marianne Grunberg-Manago  est un bâtiment dont la construction a couté   près de 42,8 millions d’euros, dont près de 28,5 millions d’euros financés par la Région Haute-Normandie et environ 14,3 millions d’euros financés par le Fonds européens de développement régional (FEDER).

Inscrit au contrat de Plan Etat-Région 2007-2013, le projet de laboratoire de recherches biologiques et biomédicales, anciennement B² dénommé aujourd’hui “CURIB-Marianne Grunberg-Manago”, a été réalisé sous maîtrise d’ouvrage de la Région Haute-Normandie.

D’une surface de près de 11 600m² dont 7000m² dédiés aux laboratoires, il est réparti sur 5 niveaux. Conçu selon les normes Haute Qualité Environnementale (HQE), Il est par ailleurs doté de systèmes optimaux de sécurisation des laboratoires, permettant notamment une traçabilité des mouvements.

Le CURIB accueille 4 laboratoires et équipes de recherche biologique et biomédicale  de l’Université de Rouen et de l’INSERM. Il héberge également deux plates-formes de recherche : la plate-forme protéomique PISSARO et la plate-forme régionale de recherche en imagerie cellulaire PRIMACEN, qui disposent d’équipements de pointe.

Ce nouveau bâtiment comprend également un pôle dédié aux conférences et aux réunions pouvant accueillir 200 personnes. Des surfaces supplémentaires de bureaux et de laboratoires ont été prévues pour répondre à l’accueil de nouvelles équipes éventuelles.

L’Université de Rouen a souhaité associer le nom d’une scientifique au CURIB, en la personne de Marianne Grunberg-Manago (1921-2013). Son œuvre scientifique considérable (plus de 200 articles publiés) a été consacrée à la biologie moléculaire, contribuant à l’explosion des recherches sur les mécanismes de l’hérédité. Les responsabilités multiples qu’elle assuma, tant au plan national, qu’international – et singulièrement européen – en font une des figures la plus marquante de la biologie. Née à Saint-Pétersbourg, cette biologiste française a isolé, en 1955 avec le scientifique espagnol Severo Ochoa, la polynucléotide phosphorylase (PNPase), une enzyme qui a bouleversé la recherche sur l’hérédité en étant à l’origine de la compréhension du code génétique. Cette découverte vaudra le Prix Nobel de médecine à Severo Ochoa  en 1959, ainsi qu’au professeur Arthur Kornberg. Première femme à diriger l’Union internationale de biochimie, elle est aussi la première et seule femme à ce jour à avoir présidé l’Académie française des sciences (1995-1996) dont elle était membre depuis 1982. En 1990, elle a été élue à la National Academy of Sciences américaine

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