La relance de l’investissement public est aujourd’hui impérative pour consolider la fragile reprise d’activité et pour stimuler la création d’emploi
La réduction de l’endettement public est impérative mais il ya , comme pour le cholestérol , deux types d’endettement : un mauvais, celui qui consiste à s’endetter pour assurer son fonctionnement ; et un bon, celui qui consiste à financer dans la durée des projets qui serviront plusieurs générations .
S’endetter pour une nouvelle ligne ferroviaire Paris Normandie, pour développer des énergies renouvelables, ou le passage au numérique, est positif pour les générations à venir
Aujourd’hui pour se désendetter, L’Etat réduit de façon drastique ses dotations aux collectivités qui assurent pourtant les trois quarts de l’investissement public : résultat tous les organismes de l’INSEE, à la cour des comptes en passant par beaucoup d’ autres, constatent la chute de l’investissement public.
Certes les collectivités françaises ne sont pas les seules à connaître cette baisse, qui concerne de nombreuses collectivités en Europe.
Les collectivités françaises assument 20,9% des dépenses publiques, contre 25% au Royaume Uni, 29% en Italie, 46% en Allemagne ou 48% en Espagne.
Mais les collectivités françaises assument 60% de l’investissement public, niveau voisin de celui de l’Allemagne ou de l’Espagne, contre 56,6% en Italie et 35,6 % au Royaume uni.
Et pour autant la part des collectivités locales dans la dette nationale (9,4%) est à un niveau comparable à celle de l’Italie et du Royaume Uni, et très nettement inférieur à celle de l’Allemagne ou de l’Espagne.
Il est urgent dans la réduction de la dette en France :
– Que l’Europe intègre mieux cette distinction entre LES dettes
– De construire un meilleur dialogue entre l’Etat et les collectivités locales, pour les encourager à investir : le fonds d’aide à l’investissement est nettement sous doté !
– Et dans le désendettement, de faire la part entre la dette pour investir et la dette pour payer du fonctionnement
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