Composante incontournable et structurante des milieux naturels, la végétation est caractérisée par un cortège d’espèces végétales plus ou moins spécifiques et adaptées aux conditions écologiques locales.
La végétation est ainsi un bon descripteur des conditions écologiques d’un milieu : sa description et son analyse présentent un intérêt majeur pour comprendre l’influence des facteurs naturels et anthropiques sur le milieu (nature et richesse nutritionnelle du sol, humidité, qualité des eaux, pratique de fauche, présence de bétail,…). C’est le sens du travail réalisé par le GIP Seine aval à partir des recherches universitaires.
L’estuaire de la Seine est un milieu de contrastes et de gradients, permettant l’expression d’une végétation diversifiée, parfois rare ou menacée. Il abrite quatre grands systèmes écologiques et fonctionnels qui se caractérisent par la présence d’espèces végétales qui lui sont propres ou communes à plusieurs compartiments : le système estuarien des eaux saumâtres, le système hygrophile des eaux douces, le système alluvial minéral, le système alluvial tourbeux, que décrit cette fiche thématique.
Dans le contexte estuarien, la gestion de ces milieux fait apparaitre plusieurs enjeux :
I) considérer les aspects fonctionnels (organisation et rôle des milieux) et structurels (composition spécifique, en particulier pour les espèces patrimoniales) ;
II) appréhender les actions de restauration à une échelle globale ;
III) poursuivre les efforts d’amélioration de la qualité des eaux du fleuve (facteur essentiel pour une préservation optimale de la diversité et de la richesse écologique) ;
IV) anticiper les effets prévisibles liés au changement climatique (hausse des températures, élévation du niveau marin, migration vers l’amont du gradient de salinité et du bouchon vaseux,…).
Lisez La fiche thématique ou, plus complet, le fasicule
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