Au 15 février 2017, selon les données provisoires, 45,7 millions de Français sont inscrits, selon l’INSEE, sur les listes électorales en France. Il faut ajouter 1,3 million de Français de l’étranger inscrits sur une liste consulaire
L’électorat présente des caractéristiques très proches de la population de nationalité française de 18 ans ou plus quant à sa répartition par sexe, par âge ou sa localisation dans des territoires urbains ou ruraux : 52,4 % de femmes et de 47,6 % d’hommes. Un tiers des électeurs est âgé de 60 ans ou plus, un tiers a entre 40 et 59 ans et le dernier tiers a moins de 40 ans. Les électeurs âgés de 18 à 25 ans représentent un peu plus d’un électeur sur dix (11,7 %). Par ailleurs, 75,6 % des électeurs sont inscrits dans une unité urbaine, dont la moitié en banlieue, et 24,4 % dans une commune rurale
Au cours de l’année 2016, le nombre d’électeurs a progressé dans toutes les régions avec une évolution moyenne nationale de 1,8 %, soit plus 824000 électeurs. La révision des listes électorales a conduit à l’inscription de 1 562 000 nouveaux électeurs et à la radiation de près de 738 000 électeurs
La perspective de l’élection présidentielle de 2017 a fortement incité les Français à s’inscrire ou se réinscrire sur les listes, à l’instar de ce qui s’était passé en 2011 avant l’élection présidentielle de 2012. L’ampleur de la mobilisation est toutefois néanmoins légèrement plus faible qu’en 2011. Parmi les nouveaux inscrits, les jeunes atteignant l’âge électoral, qui sont de ce fait inscrits d’office sur les listes, représentent 716 000 inscriptions.
Par ailleurs, le nombre d’électeurs ayant fait une démarche pour s’inscrire en 2016 pour la première fois (383 000 électeurs) ou après une période de non-inscription (463 000 électeurs) est en forte hausse par rapport à 2015. Le nombre d’électeurs s’inscrivant pour la première fois ou se réinscrivant après une période de non-inscription était plus élevé en 2011 : 998 000 électeurs au total.
2 Commentaires
C’était en 2017 et nous sommes en 2023. Le monde politique, qui n’est pas celui du vulgum pecus, s’inquiète d’une démocratie sans électeurs (abstentions, non inscrits, blancs et nuls).
On croit que l’élection est le résultat du choix d’un programme. Il n’en est rien; la République s’est faite sur l’idée “NOUS payons et nous voulons avoir le droit de regard sur ce que VOUS en faites”. Les désordres que nous avons connus avec les 5 constitutions (mais toujours la même république) montrent une cruelle désillusion; on vient (presque) de s’aviser que les électeurs ont le Droit (pas le devoir) de Vote non pas parcequ’ils ont demandé leur inscription mais parcequ’ils sont citoyens français. A 80 ans, je ne figure plus sur la liste électorale depuis 30 ans, suite à des problèmes professionnel et familial, et je ne ferai nul effort pour m’inscrire; la raison n’en est pas l’anarchisme mais la suivante: nos représentants, en 1789, voulaient avoir leur mot à dire sur la gestion de la France, or les actuels, grassement rémunérés et indemnisés, contrairement à ceux de 1789, ne visent que l’exercice du pouvoir. On en vient à regretter la démocratie dans l’entreprise qui, je le reconnais, ne bénéficie qu’aux actionnaires, quoique, dans certaines entreprises, le Comité d’Entreprise puisse dire son avis. Ceci est une bouteille à la mer…
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comme disait Churchill : « La démocratie est le pire des systèmes de gouvernement , à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimenté dans l’histoire «