J’adresse à Edouard Philippe tous mes vœux de réussite, pour la France, pour ses habitants !
«Mon objectif est que les objectifs que le président a fixés soient atteints», a affirmé Édouard Philippe dans une de ses premières déclarations . C’est de mettre en oeuvre le projet que les Français ont choisi !
Le problème n’est pas son dossard mais son cap ! Aux étiquettes je préfère le projet , et je préfère me retrouver aux côtés d’Edouard Philippe de centre droit , que de Gérard Filoche au PS , à l’extrême gauche. Je préfère un progressiste de droite à un conservateur de gauche !
J’entends déjà! c’est un « homme de droite, c’est bien la preuve que Macron est de droite » ? Ou bien encore « Macron est de gauche , les électeurs de droite ne doivent pas se tromper ». Il semble que certains n’aient pas compris que les Français en ont marre de ces « a priori » , et que ce qu’ils veulent ce sont des réponses aux difficultés qu’ils rencontrent.
Ainsi il ne serait pas possible quand on est de gauche, de travailler avec quelqu’un de droite : ce n’est pas mon avis ! ce sont les propositions qu’il faut discuter, sans renier ses convictions, ses valeurs , son histoire !
Le sectarisme est sorti du bois , et la guerre des étiquettes a commencé :
Benoît Hamon a estimé que la décision d’Emmanuel Macron de nommer Edouard Philippe (LR) à Matignon « clarifi(e) l’orientation (du) projet politique » du président de la République. « La place de la gauche n’est ni dans son gouvernement ni dans la majorité qui pourrait le soutenir, a poursuivi l’ancien candidat socialiste.Il oublie que ce n’est pas le « dossar » qui fait le « coureur » !
Bernard Accoyer a « pris acte » de la nomination d’Edouard Philippe à Matignon, y voyant « une décision individuelle » et non pas « un accord politique » ;« Il [Edouard Philippe] se met de lui-même en dehors de notre famille politique Les Républicains. ». La encore l’étiquette prime sur le projet !
La mise au travail, ensemble, de tous les progressistes de ce pays, dans leur diversité d’origine, doit permettre de faire avancer efficacement la France. C’est une chance, qui n’a jamais été offerte, qu’il faut savoir saisir dans l’intérêt de notre pays.Attendons maintenant la composition du gouvernement !
2 Commentaires
Allons Monsieur Gambier, vous n’êtes pas un perdreau de l’année ! Vous avez dû connaître comme moi les tentatives de votre compère Rouennais, Jean Lecanuet, puis celle de Valérie Giscard d’Estaing .
Pour la “chance” qui n’a jamais offerte, elle sent un peu le rance !
Certes cette chance, que vous habillez de guillemets avec quelque mépris, a déjà été offerte mais jamais avec un tel talent ni une telle force de conviction. Cette chance, qui selon moi en est bien une, n’avait jamais été saisie par une majorité d’électeurs et n’avait donc jamais eu la possibilité de démontrer son efficacité.
La vraie question est : pourquoi nous a-t-il fallu tant d’années pour renverser l’ordre des priorités entre l’appartenance à un parti et le sens de l’intérêt collectif du pays.
Et les résistances à l’intérieur des partis traditionnels à se souvenir que les partis ne sont que le moyen de défendre l’intérêt commun et non leur propre survie, montrent bien que sur ce sujet, l’opinion semble avoir aujourd’hui pris quelque avance sur nos “élites politiques” – à mon tour de jouer des guillemets !