Sep 04

La France seconde au classement mondial de performance environnementale

Alors que la question environnementale fait l’objet de nombreuses polémiques dans l’actualité, l’université américaine de Yale publie son index de performance environnementale pour 2018 ,de 180 pays à partir de 24 indicateurs.

La France arrive en seconde position derrière la Suisse, devant le Danemark (3ème) et devant de nombreux pays européens et tout particulièrement des pays du nord de l’Europe. En 2016, quatre pays d’Europe du nord figuraient dans le top 10 de cet index global (Finlande, Islande, Suède et Danemark). En 2018, l’Islande est passée à la 11e place.

La qualité de l’air, des eaux, la préservation des ressources naturelles animales, végétales et minérales, de la biodiversité, exposition aux métaux lourds, biodiversité, émission de CO2 et énergie…etc. Ces critères sont eux-mêmes rangés dans deux objectifs principaux de politique environnementale : la santé environnementale (40 %) et la vitalité de l’écosystème (60 %).

En deux ans La France gagne 9 places, tandis que la Suisse passe de la 16e à la première place.

Le gouvernement suisse a décidé au travers de son programme Suisse-Énergie de réduire de 20 % la part des énergies fossiles et augmenter de 50 % celle des renouvelables. Pour l’instant, la production énergétique provient principalement des centrales hydroélectriques (60 %) et des cinq centrales nucléaires (35 %). Les autres énergies renouvelables (éolien, solaire, incinération d’ordures, biogaz) sont encore  très peu importantes. Une taxe sur le CO2 est prélevée depuis 2008, sur les combustibles fossiles (mazout, gaz, charbon) et les Suisses ont voté à 58,2 % pour la sortie progressive du nucléaire en mai 2017 dans le cadre de la « Stratégie énergétique 2050 » voulue par le Conseil fédéral et qui vise à opérer une transition douce vers des sources d’énergies renouvelables et neutres en émissions de CO2. les énergies pétrolières, qui représentaient encore 50,7 % de la consommation suisse en 2015

Comme tous les exercices de ce type, cet index mondial peut être amplement critiqué ; il tend évidemment à privilégier les pays les plus riches plus sensibles aux questions environnementales, et plus à même de les financer. Il montre au moins que si des progrès restent indispensables, notre pays n’est pas aussi mal placé que certains voudraient le dire!

Les résultats de la France

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