La question du conseiller territorial , Elu commun aux assemblées régionale et départementale, revient dans le débat public.
Je m’ étais opposé à cette idée lancée par Nicolas Sarkozy en 2009, et avais soutenu son abandon par François Hollande en 2012.
Pourquoi ? Parce que je pensais, naïvement peut être, à la suppression des départements dont les compétences auraient été intégrées pour partie dans les régions et pour partie dans les intercommunalités ; il n’en a rien été !
Qu’est ce qui a changé ? Deux choses principalement :
- Les fusions des régions ont conduit à des régions gigantesques par leur étendue, conduisant à une perte de proximité des élus régionaux
- Une réforme des conditions de l’élection des élus départementaux, permettant des cantons plus équilibrés et surtout une réelle parité
Aujourd’hui nous connaissons à la fois une perte de proximité des régions, et une absence de clarification du mille feuilles territorial.
À défaut de fusions des institutions aujourd’hui illusoires à court terme, et peu souhaitables, une gouvernance par des élus communs, que seraient les conseillers territoriaux, permettaient de mieux articuler région et départements. Cela permettrait d’asseoir les politiques régionales sur des territoires plus proches que sont les départements. Cela donnerait une meilleure visibilité aux élus de ces assemblées tout en en réduisant le nombre
C’est bien sûr pour le régionaliste que j’ai toujours été, redonner vie aux départements d’une certaine façon. C’est le résultat des régions XXL auxquelles je me suis montré défavorable en 2015, dont je tire aujourd’hui les conséquences.
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