Avec 15,80 millions de personnes sans emploi , le taux de chômage dans l’Union européenne atteint 6,4% en avril 2019, et 7,6% dans la zone euro. Il s’agit des taux les plus faibles depuis la crise de 2008.
Comparé à avril 2018, le chômage a baissé de 1,39 million de personnes dans l’UE28 et de 1,15 million dans la zone euro.
En matière d’emploi, les contrastes en Europe sont marqués : une amplitude de 16,6 points sépare les extrêmes. Quand la République tchèque connaît un taux de chômage de 2,1% et que l’Allemagne et les Pays-Bas enregistrent respectivement 3,2% et 3,3%, celui-ci culmine en Grèce (18,5% en février 2019) et en Espagne (13,8% en avril 2019). La France, elle, se classe en 4e position des États les plus touchés par le chômage (8,7%) tandis que la moyenne de la zone euro est à 6,4%.
Sur un an, le taux de chômage a baissé dans tous les États membres sauf au Luxembourg et en Pologne où il stagne. Les baisses les plus marquées ont été observées en Grèce (de 20,5% à 18,5% de février 2018 à février 2019), en Estonie (de 6% à 4,1% de mars 2018 à mars 2019), en Espagne (de 15,6% à 13,8% entre avril 2018 et avril 2019), à Chypre (de 8,4% à 6,9%), en Croatie (de 8,7% à 7,3%), en Irlande (de 5,9 à 4,6 % entre avril 2018 et avril 2019) et en Slovaquie (de 6,8% à 5,7%).
Les contrastes européens en matière de chômage sont encore plus visibles chez les jeunes, avec une différence allant du simple au septuple entre les extrêmes. Les taux les plus faibles en mars 2018 ont été observés en Allemagne et en République Tchèque (respectivement 5,3 % et 6,9%) ainsi qu’aux Pays-Bas (6,2% en avril 2019), tandis que les plus élevés ont été enregistrés en Grèce (38,8% en février 2019), en Espagne (33,7% en avril 2019) et en Italie (31,4%).
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