En 2016, les 1970 magasins spécialisés dans la vente de produits biologiques, parmi les 57 000 magasins alimentaires « de proximité » représentent 3,5 % des magasins et 2,5 % de la surface de vente selon l’INSEE.
Avec 223 m² de surface de vente moyenne, les magasins bio sont un peu plus grands que les supérettes (141 m² en moyenne), mais bien plus petits que les supermarchés (1 234 m²).
Ils sont plus récents : 76 % ont moins de 10 ans, contre 64 % pour les magasins non bio.
Les jeunes magasins bio sont plus grands que leurs aînés : 234 m² en moyenne pour ceux de moins de dix ans et 189 m² en moyenne pour les autres.
Ils sont plus souvent organisés en réseaux d’enseigne : 54 % contre 39 % seulement pour les petites et moyennes surfaces généralistes et les autres spécialistes non bio. Historiquement, la distribution de produits biologiques s’est structurée à travers un réseau de magasins locaux spécialisés, mais en France, elle s’appuie aussi, et de manière fortement accrue ces dernières années, sur les moyennes et grandes surfaces d’alimentation générale qui conçoivent leurs propres marques.
Ils développent des stratégies d’implantation locale plus urbaines que les autres commerces. Les magasins bio sont davantage implantés dans le Sud, en région parisienne et dans le Nord-Ouest.
Comparés aux supérettes non bio, ils emploient plus de salariés ; Alors qu’ils représentent 3,5 % des magasins alimentaires de proximité (hors artisanat commercial), les distributeurs bio emploient 4,2 % de l’ensemble des salariés du secteur. Un magasin bio emploie en moyenne 5,5 salariés en équivalent temps plein (EQTP), contre seulement 1,7 pour une supérette et 1,6 pour les autres magasins spécialisés non bio
En 2016, les magasins bio dégagent en moyenne 262 000 euros de chiffre d’affaires par salarié. C’est moins que les supermarchés (408 000 euros), mais plus que les supérettes et les autres magasins non bio (193 000 euros). Un salarié génère plus de valeur ajoutée dans un magasin bio : 54 000 euros en moyenne contre 42 000 euros pour les supérettes et supermarchés.
Enfin, le taux de marge commerciale y est également supérieur : 32 % en moyenne pour un magasin bio, contre 29 % pour une supérette et 19 % pour un supermarché.
Au Sommaire de la note magasins bio
- Plus petits et plus récents
- Majoritairement structurés autour d’enseignes
- Encadré – Le développement de magasins bio par la grande distribution
- Plus présents dans les pôles urbains
- Dans des zones plus denses et plus concurrentielles
- Avec des ménages un peu plus aisés
- Davantage de salariés
- Plus rentables
Commentaires récents