Le bilan des naissances et décès pour 2018 est maintenant connu de façon définitive

En 2018, 759 000 bébés sont nés en France, soit 11 000 naissances de moins qu’en 2017 (-1,4 %). Après le creux du début des années quatre-vingt-dix, le nombre de naissances atteint un point haut en 2010 (833 000 naissances), puis baisse pendant trois ans avant de remonter en 2014 (819 000 naissances). En 2014, 60 000 bébés de plus qu’en 2018 ont vu le jour, et depuis, le nombre de naissances baisse chaque année.

En France métropolitaine, pendant le baby boom, entre 1946 et 1974, il y a plus de 800 000 naissances chaque année. Un point haut est atteint en 1964 avec 878 000 naissances. Depuis la fin du baby boom, le nombre de naissances en France métropolitaine n’a quasiment jamais été aussi bas qu’en 2018, à part en 1993 et 1994 : il atteint 720 000 naissances en 2018 contre respectivement 712 000 et 711 000 en 1993 et 1994. La baisse des naissances est en partie due à la diminution du nombre de femmes aux âges où elles sont les plus fécondes (de 20 à 40 ans), et cela depuis le milieu des années 1990. Leur fécondité diminue aussi, et reste en 2018 le principal facteur expliquant la diminution du nombre des naissances

L’INSEE a porté un regard particulier sur les naissances précoces : En 2018, moins de 2 % des nouveau-nés ont une mère de moins de 20 ans ; c’est dans les DOM et le nord de la France qu’on enregistre le plus de naissances précoces, et la quasi-totalité des naissances précoces a lieu hors mariage. A noter qu’en Europe, les naissances précoces sont plus fréquentes à l’est et au Royaume-Uni. Enfin en 2018, 2 600 naissances concernaient un père né après 1998, soit 0,3 % des naissances.

Retrouvez ici la note de l’INSEE sur  Les naissances précoces

En 2018, 610 000 personnes sont décédées en France , soit 3 000 de plus qu’en 2017 et 16 000 de plus qu’en 2016. Le nombre de décès en France n’a jamais été aussi élevé depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Il a tendance à augmenter mécaniquement depuis le début des années 2010, du fait de l’arrivée des générations nombreuses du baby boom (nées entre 1946 et 1974) à des âges de forte mortalité. En 2004, un point bas avait été atteint avec 519 000 décès, après la forte hausse liée à la canicule de 2003.

L’épidémie de grippe de l’hiver 2018 a été précoce et très longue : elle a débuté début décembre 2017 et s’est achevée fin mars 2018. Le niveau particulièrement élevé des décès en janvier 2017 n’a toutefois pas été atteint (60 000 décès en janvier 2018 contre 68 000 en janvier 2017), mais le cumul sur les trois premiers mois de l’année en 2018 (172 000 décès) dépasse légèrement celui de 2017 (171 000 décès).

L’épisode caniculaire du 24 juillet au 8 août 2018 n’a eu qu’un faible impact sur la mortalité.

A noter que parmi les personnes décédées en 2018, 47 % sont mortes dans leur département de naissance, et qu’un décès sur dix a lieu dans la commune de naissance du défunt. Par ailleurs la moitié des personnes décèdent dans la commune où elles résidaient

Pour plus d’informations retrouvez ici pour les naissances en 2018  et les décès en 2018

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