D’après l’INSEE, la crise économique a davantage touché les régions du Nord-Est en termes d’emploi, et principalement les régions industrielles comme la Haute Normandie. Les régions du Sud, dont l’activité est orientée vers le tertiaire, ont été les plus préservées. Le Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, la Bretagne et les Pays de la Loire, jusque-là dans une dynamique positive, n’ont pas pour autant été épargnés par la crise. A contrario, l’emploi en Île-de-France a mieux résisté que ce que l’on aurait pu envisager.
Ce constat rejoint des réflexions déjà évoquées ici : l’économie résidentielle est plus stable pour un territoire que l’économie industrielle … et pourtant un pays comme le notre, a besoin d’une industrie : comment s’exerce la solidarité nationale en direction des territoires de ce point de vue les plus vulnérables ?
– Davantage d’emplois perdus dans le Nord-Est que dans le Sud
– Des signes de fragilité dans certaines régions jusque-là en croissance
– Un impact modéré de la crise en Île-de-France
– Les régions industrielles restent les plus exposées
– La spécialisation dans le tertiaire protège
– Pertes d’emplois dans le commerce et la construction : les régions du Sud et le Poitou-Charentes, les plus touchés
– Le chômage a augmenté dans certains départements jusqu’à présent peu touchés
-Reprise de l’emploi intérimaire en 2009, plus marquée en Franche-Comté, Champagne-Ardenne et Lorraine
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