La Grèce a besoin d’argent, et les organismes financiers privés lui prêtent à des taux très élevés. D’ou la nécessité d’un soutien public, à des taux qui devraient être privilégiés !
Ce mécanisme a joué pour les banques. Les Etats n’ont pas hésité. Les banques compte tenu des conditions qui leur ont été faites se sont redressées très vite .Quelles contreparties leur ont été demandées ? Elles n’ont pas été nationalisées ! Elles partagent les pertes et gardent les bénéfices !
Deux poids, deux mesures ? La Banque centrale européenne n’hésite pas à prêter à des taux très faibles aux banques, qui seraient prêtes à reprêter à des taux prohibitifs à l’Etat grec ! Les Etats européens vont ils gagner de l’argent sur les grecs ?
Oui, nous devons être solidaires avec le peuple grec !
Non, les Grecs ne méritent pas la purge qu’on leur prépare pour répondre à une situation que le gouvernement de droite leur a cachée, et qui résulte pour beaucoup d’agents spéculateurs.Les décisions annoncées vont provoquer beaucoup de drames humains dans un pays ou la pauvreté est déjà importante.
Cette situation met à nu une nouvelle fois les dérives actuelles de notre système financier. Mais restons optimistes, Comme le dit Guillaume Duval, dans Alternatives économiques : « La situation est grave, mais il ne faut pas exclure que la crise grecque se révèle, au final, bénéfique pour l'Europe. Ce sont les crises qui font progresser l'Europe : c'est toujours dans l'urgence et devant la nécessité qu'on parvient à faire évoluer des textes qui, pourtant, paraissaient jusque-là « gravés dans le marbre », qu'on arrive à remettre en cause des règles et des procédures que des années de négociations intensives n'avaient pas permis de faire bouger. A condition, bien sûr, de résoudre la crise avant qu'elle ne prenne des dimensions catastrophiques et ne menace la construction européenne elle-même »
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