Un « ton neuf » dans la conduite de la politique étrangère américaine

« L'Amérique a besoin du monde comme le monde a besoin de l'Amérique». C'est ainsi que Joe Biden, vice-Président américain, a conclu la 45e Conférence annuelle sur la Sécurité, à Munich avec les principaux leaders européens. Il souhaite resserrer les liens avec l'Europe et les renouer avec la Russie.

 L'élargissement de l'OTAN aux Etats d'Europe centrale avait généré une crispation dans les relations russo-américaines, cristallisée par le prochain déploiement, dans cette ancienne zone d'influence de l'URSS, d'un bouclier anti-missile. La promesse de retrait de ce projet est analysée comme un geste fort.

De la même manière, la normalisation des relations entre Moscou et Bruxelles, affectées par les crises géorgienne et du gaz, est urgente. Joe Biden appuie l'idée , d'inclure la Russie dans un ensemble paneuropéen de sécurité. Par ailleurs, dans le cadre d'un dialogue renouvelé avec le Vieux Continent, le vice-Président des Etats-Unis souhaite un engagement total des dirigeants européens sur Guantanamo et l'Afghanistan.

Ce nouveau ton est positif , même s'il ne signifie pas que des différences de point de vue sur beaucoup de sujets demeurent, et que nous serons toujours d'accord avec la politique étrangère d'Obama

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