Une commission parlementaire a été mise en place par le gouvernement islandais de coalition pour évaluer les conséquences d'une éventuelle adhésion de l'Islande. Mais la réponse ne semble pas évidente tant le paysage politique de l'île est divisé sur le sujet. Ce thème devrait occuper une place centrale dans les débats, à l'occasion des élections anticipées du 25 avril annoncées par la coalition gouvernementale.
Au sein même de cette dernière, la situation est délicate : alors que les sociaux-démocrates sont favorables à l'entrée de l'Islande dans le marché commun, les Verts et le Mouvement de Gauche y sont hostiles. Même constat dans l'opposition : si le parti progressiste (centre) milite aujourd'hui pour l'adhésion, le parti de l'indépendance (droite) de l'ancien premier ministre démissionnaire est fortement réticent.
La Commission européenne a dores et déjà fait savoir que son soutien à l'adhésion de Reykjavik était acquis du fait de son importance stratégique et économique. Si les négociations se déroulent rapidement, l'Islande pourrait même devenir membre de l'UE dès 2010 ou 2011, en tandem avec la Croatie.
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