Changement climatique : il faut bouger à l’échelle mondiale

L’Américain James Hansen, un des climatologues les plus influents, estime qu’il faut drastiquement revoir à la baisse le seuil de dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique au-delà duquel le risque d’une " interférence humaine dangereuse " avec le climat est probable. Ce seuil est généralement fixé à 550 parties par million (ppm) de CO2. Après analyse de données paléoclimatiques, M. Hansen évalue cette limite à 350 ppm. Le niveau actuel est déjà de 385 ppm.
Par ailleurs, "Les changements climatiques attaquent les fondements de la santé publique et nous offrent un aperçu des défis qu’il faudra relever à grande échelle." C’est ce qu’a déclaré le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé. Les pays en développement et les petits États insulaires seront les premiers et les plus durement touchés. Concernant l’agriculture, la hausse des températures, la multiplication des sécheresses et des inondations peut compromettre la sécurité alimentaire

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