États, Parlement et Commission ont chacun défini leurs positions sur l’avenir de la politique agricole commune. La discussion pour un compromis va être difficile pour donner un nouveau cadre à cette politique européenne historique, qui représente encore 45 % du budget communautaire (un peu plus de 50 milliards d’euros par an).
L’objectif est d’arriver à un accord d’ici la fin de la présidence irlandaise de l’UE, le 30 juin, afin de laisser du temps aux États pour intégrer la réforme. Elle doit être progressivement appliquée à partir de 2014. La mise à jour des systèmes informatiques nécessitera d’attendre 2015 pour appliquer les nouveaux critères pour les aides directes (subventions) par exemple.
Pour y voir plus clair dans ce qu’il pourrait advenir de la PAC, Euractiv a compilé les positions des trois institutions, principalement sur le volet des aides directes. En France, elles représentent près de 8 milliards d’euros par an. Les visions de la Commission et du Parlement sont claires, celles des États beaucoup moins.
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