Le bonheur est une notion bien complexe qu’il serait sans doute utopique de vouloir mesurer ! Pourtant certains ont tenté de construire un indice du bonheur ! N’y aurait il que la bourse, les prix … ou le PIB comme nous l’avons déjà évoqué ici, qui pourraient bénéficier d’un indice ?
Évaluer qualitativement et quantitativement l’état d’esprit général des populations et de les comparer entre elles, faire du bonheur une variable qui compte lorsque vient le temps de porter un jugement sur une collectivité donnée, ou un territoire… .Est ce possible ? L’IRB s’y essaie à partir de 24 critères d'influence du bonheur.
Pour stimuler la réflexion, nous vous présentons l’IRB France 2013, des Régions Françaises. Les résultats présentés sont issus d’un échantillon de 21 701 répondants français qui ont complété le questionnaire IRB entre 2010 et le début 2013. Pour déterminer le classement, l’IRB cumule et calcule, pour chaque région, la moyenne de l’auto-évaluation de l’ensemble des répondants.
L’IRB moyen se situe se situe à 67,50 à pondéré et L’IRB moyen se situe à 64,61 .L’IRB moyen des hommes est très légèrement supérieur à celui des femmes sans que cela soit statistiquement significatif, et s’améliore avec l’âge .En comparaison, l’IRB moyen québécois se situe à 77,20 et l’IRB pondéré à 74,20.
Les écarts sont assez faibles entre l’IRB des différentes régions (4,30 points d’écart entre le premier et le dernier rang). Ces résultats indiquent que le bonheur est assez bien réparti et qu’il existe une équité certaine. Il ne semble pas y avoir, en France, d’endroits où de zones particulièrement favorables ou défavorables au bonheur.
Alors que huit régions enregistrent un IRB moyen au-dessus de la moyenne nationale, quatorze se situe sous cette moyenne. L’analyse des 24 facteurs d’influence du bonheur confirme en grande partie les résultats ainsi que les positions enregistrées par chacune des régions dans ce palmarès.
Ainsi, sept des huit régions affichant un IRB moyen supérieur à la moyenne nationale affichent un plus grand nombre de facteurs positifs que de facteurs négatifs alors qu’à l’opposé, aucune des régions enregistrant un IRB moyen inférieur à la moyenne nationale n’affiche plus de facteurs positifs que de facteurs négatifs. Les deux régions affichant le plus grand nombre de facteurs positifs (20 facteurs) sont la région Rhônes-Alpes et celle de Midi-Pyrénées .
On peut discuter de la construction de ces indices mais on retrouve des éléments assez habituel sur les caractéristiques de notre Région, assez mal placée en l’occurrence : La santé et le travail étant les deux facteurs qui nous mettent dans la plus mauvaise position.
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