Oct 26

Il nous faut travailler à un nouveau modèle économique de l’eau

ImagesLa question de l'eau devient une question de plus en plus pressante : ruissèllement et inondations, réduction de la ressource, qualité souvent remise en cause, prix….. Elle pose à la fois un problème de gouvernance (SAGE…..) mais aussi de financement , accentuée en période de crise des financements publics.

C'est derrière la question du modèle économique de financement de l'eau qui se trouve posé : Si l'eau est gratuite, elle n'est pas partout accessible au même prix de la même façon, et la gestion du grand cycle de l'eau nécessite l'intervention publique.  

Le modèle économique de l'eau , dont une des principales traductions est la construction de la facture d'eau, doit être , me semble t il ,  sérieusement discuté. Sur quels principes repose t il ?

Le premier principe est que le volume d'eau consommé sur le réseau d'eau potable est la base à partir desquelles sont calculées toutes les taxes .

Le second principe est celui selon lequel "L'eau paie l'eau" : pas de subvention publique des collectivités locales car les taxes sur l'eau y contribue. En clair c'est l'usager qui paie l'eau et non le contribuable.

Pourquoi ce modèle est il en difficulté ?

Les Exigences de qualité , les normes… Augmentent et  poussent à la hausse les taxes. La Prise en compte de nouvelles problématiques : ruissèllement, réparation d'erreurs passées…accentuent la pression sur les investissements pour réparer ou anticiper!

La Réduction des volumes consommés est engagée de multiples façons : auto consommation pour industrie, récupération d'eau chez les particuliers , gratuite à l'achat mais l'on rejette dans les réseaux d'assainissement.Le décalage des usages entre Consommation d'eau potable et besoin d'assainissement ne peut plus faire reposer contributions et taxes diverses sur le seul volume d'eau potable consommé.

Faut il faire contribuer les impôts par le biais des subventions ? la remise en état des sources et autres unités de production, la réparation d'erreurs passées peut-t-elle dépendre que du seul consommateur d'aujourd'hui? Comment prendre en compte le volume d'eau assainie et pas seulement le volume d'eau potable consommée ? Faut il  compenser et comment,  les différences entre les régions où l'eau vient de la montagne à un cout naturellement plus faible, et les régions calcaires ou sablonneuses, où il faut puiser profondément?

Il reste à trouver un nouvel équilibre entre l'usager à un instant, et le contribuable porteur à la fois de l'intérêt général et du développement durable.

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