Ubérisation, numérisation, ces mots sont sur toutes les lèvres. Il ne se passe par une semaine sans qu’il y ait un article qui les évoquent ou une activité que l’on annonce menacée par ce « phénomène ». « L’ubérisation » est présentée comme l’espoir de nouveaux entrepreneurs, le cauchemar des élus, le futur pressenti pour de nombreux secteurs économiques, l’inéluctable avenir des métiers d’aujourd’hui. Nombreux s’en revendiquent, l’utilisent, prennent ce terme pour prétexte, cause ou conséquence de difficultés économiques actuelles ou projetées.
Quoi qu’il en soit, il cristallise en fait la crainte ou l’espoir que suscitent bien souvent les nouvelles technologies et en particulier le numérique. Le numérique comme d’autres « innovations » est présenté comme créateur d’emploi par les uns comme destructeurs par d’autres.
Ce débat sur la crainte des nouvelles technologies et de leur impact sur l’emploi n’est pas nouveau ! Mais est-il justifié ?
C’est le sens d’un article que je publie avec Laurent Cervoni , chef d’entreprise dans ce secteur, pour essayer d’en mesurer les enjeux pour l’emploi. Article publié dans la Revue Socialiste, n°62 de mai 2016, que je propose à votre lecture !
Télécharger l’article ici 2016 numérique et emploi revue socialiste 62
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