La mondialisation de l’économie implique-t-elle inévitablement une baisse de nos protections sociales? Le penser, c’est comme le montre Jean-Fabien Spitz dans une note de la vie des idées considérer qu’elles ne sont qu’un luxe auquel il faudrait renoncer en période de crise, alors qu’elles sont plus profondément ce qui permet à une société démocratique de fonder sa propre légitimité.
Il n’y a pas de répartition naturelle des richesses, et il est vrai que ces trente dernières années l’équilibre entre la rémunération du travail et celle du capital s’est nettement déplacé en faveur du capital. Le démantèlement de la protection sociale accroit les inégalités, multiplie les fragilités et finalement la démocratie. La concurrence sauvage attise les tensions entre producteurs et accroit les risques autoritaires. Il y a donc deux issues à la mondialisation : par le bas et par le haut !
1 Commentaire
Salut très bon site, puis-je vous soumettre une question : comment s’y prendre pour sauvegarder votre article en pdf pour le lire tranquillement depuis mon PC où je n’ai pas internet ? Un grand merci pour tout.. Conséquemment,j’ai un site et je mourrais d’envie de vous le signaler si à tout hasard cela vous intriguait.
Julie