Juil 11

La Région bien gérée !

Lu sur Le Point.fr :  "Félicitations du jury pour Haute-Normandie et Midi-Pyrénées, bonnet d’âne pour Paca. Voilà ce qui ressort du classement financier des 22 régions de la métropole française établi par Public Evaluation System (PES), agence privée de notation de collectivités territoriales – que Le Point publie en exclusivité. Ces experts des finances locales ont épluché les derniers comptes publics disponibles, ceux de l’exercice 2006, et distribué des notes à chacune des régions. Comment Haute-Normandie et Midi-Pyrénées tirent-elles leur épingle du jeu ? "Elles réalisent la meilleure adéquation entre dépenses et recettes, ont la dette la plus faible et bénéficient d’une forte marge de manoeuvre financière", note Stanislas Boutmy, directeur de PES. En bout de chaîne, Paca peine. Facteurs : le poids de la dette. "Son montant équivaut au total des recettes de fonctionnement, contre 62 % en moyenne pour les autres régions, relève Stanislas Boutmy. La dette représente 263 euros par habitant en Paca – contre 53 euros en Haute-Normandie et 44 euros en Midi-Pyrénées. Et l’augmentation du taux d’imposition de 30 % n’a pas permis d’alléger ce fardeau." L’Ile-de-France, elle, compense le poids de sa dette – 191 euros par habitant – en la gérant au mieux. "C’est un modèle de gestion", dit notre expert. La région pointe, cependant, à la 21e place. La cause, hormis la dette ? "L’importance des dépenses obligatoires et des taux d’impôts, qui ont beaucoup augmenté : +24 % pour la taxe professionnelle, +18 % pour le foncier bâti", répond Boutmy. La Corse ne s’en tire pas trop mal, malgré une dette qui se chiffre à 861 euros par habitant. "Le soutien fort de la nation, au nom de la continuité territoriale, permet d’équilibrer les comptes", commente le directeur de PES. Chiffres à l’appui : la Corse a touché, en 2006, 264 millions d’euros quand Paca recevait 31 millions d’euros au titre de la dotation générale de décentralisation, ce qui représente par habitant 948 euros pour l’une et… 7 euros pour l’autre. Les régions ont pourtant besoin de soutiens. "Elles ont à faire face à des dépenses de plus en plus importantes, souligne Boutmy, parce qu’elles sont devenues des acteurs économiques et politiques, auxquels on transfère de plus en plus de compétences".

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