En ce mois de juillet les réflexions sur l’avenir de l’Université se sont multipliées. Comme le souligne Elie Cohen dans un texte intéressant sur la gouvernance des Universités : « Du LMD à la LRU, en passant par le PRES, l’ANR, les RTRA et le Plan Campus, le système d’enseignement supérieur et de recherche français connaît depuis cinq ans une succession d’importantes réformes…
Parmi les réformes s’engageant sur ces voies, même la plus visible – la LRU – n’a pas soulevé, sur le moment, d’oppositions radicales. Curieusement, c’est un sujet plus « technique » – la modification du décret de 1984 portant sur le statut des enseignants chercheurs – qui a provoqué une levée de boucliers.. ».
Attention aux illusions : « croire que la crise de l’Université française est surmontée serait illusoire » rappelle avec raison les « refondateurs » dans un appel paru dans Le Monde , car « quant au fond, personne ne sait encore quelle place véritable est réservée à l’Université » C’est pourquoi, je partage l’idée qu’il est temps de « redéfinir l’Université dans le cadre général de l’enseignement supérieur et de la refonder au profit de l’ensemble de la société, dans un esprit d’ouverture scientifique internationale ». Les « refondateurs « invitent au débat sur le site «sauvons l’Université »
J’ajouterai que Les Régions sont aujourd’hui des partenaires incontournables des Universités, surtout sur le plan financier ! Mais au delà, quelle articulation entre les politiques des territoires et celles des Universités ? Quels objectifs partagés ? Quels rôles respectifs entre les Régions et L’Etat ? Ce ménage à trois devra être mieux défini si on veut éviter que le besoin d’argent soit le seul moteur de la relation !!
L’Académie des sciences morales et politiques publient toute une série de réflexions qui ,à bien des égards rejoignent l’Appel des refondateurs, sous le thème « "Université, science et recherche dans la France d'aujourd'hui"
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