Voici la lettre ouverte aux candidats (avant qu’ils existent !), écrite par le yéti sur un blog, que m’a signalé un ami, et relayé par Rue89 : il révèle un état d’esprit que je souhaite évoquer ici, car au delà des petites phrases, des postures médiatiques, des attaques de personnes…. qui agacent de plus en plus, et font le jeu du « tous pourris », c’est de cela qu’il faudrait débattre, car cela ne se fera pas en quelques semaines. A vous d’y réfléchir !
« Chers candidats, je vois que déjà vous vous bousculez pour rallier à vous les électeurs en 2012, que le grand train de la campagne de la future présidentielle se met en branle. Mais ce qui lui manque encore, à votre train, ce sont les wagons de vos programmes, de vos propositions claires, argumentées, réfléchies et structurées. En attendant que vous vous décidiez enfin à nous les mettre sur les rails, permettez au modeste citoyen que je suis de vous soumettre cinq conditions qui détermineront ma décision de me rendre ou non aux urnes le jour électoral venu.
1. Quelle garantie d’un minimum vital décent pour chaque ménage
2. Comment limiter l’échelle des revenus de 1 à 30 maximum
3. Geler la dette publique et la renégocier
4. Interdire les spéculations sur les variations de prix sur les matières premières et agricoles
5. Restaurer une sorte de protectionnisme social
Voilà, chers candidats et peut-être futur heureux élu, les conditions qu’un modeste citoyen avance pour vous accorder sa voix. Faute de quoi, je serai contraint de rejoindre le camp grandissant des abstentionnistes. J’ai trop le respect du droit de vote pour continuer à le dénaturer en un médiocre rituel d’élimination par défaut. Je préfère me résoudre à rester à l’écart du fracas. Et attendre que l’exacerbation populaire parvenue à son comble nous décide, comme nos amis égyptiens ou tunisiens, à nous exprimer dans le seul endroit qui hélas nous restera : la rue.
Que tous ceux et celles qui partagent ces cinq exigences morales les relaient sans relâche auprès des instances politiques, sur les blogs, sur les réseaux sociaux. Ne nous laissons pas rebuter par leur apparente ambition. Notre monde s’affaisse par oubli d’exigence morale».
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