L’eau, bien commun, bien public : pour une gestion démocratique et durable

X14779834 L'eau se situe à la convergence d'enjeux multidimensionnels : techniques, environnementaux, territoriaux, économiques et sociaux.Nous y travaillons localement dans le cadre du SAGE (Schéma d'Aménagement et de gestion des Eaux ) du Cailly, de l'Aubette et du Robec. Or cette gestion est entrée depuis quelques années dans l'ère de l'inquiétude, tant au niveau mondial que national.

Le groupe de travail "Eau, les bonnes pratiques" du Laboratoire des idées a engagé un état des lieux approfondi sur le territoire français. C'est ainsi qu'après avoir posé, dans un premier temps, des données générales sur la gestion de l'eau sur notre territoire (évolution climatique, législation, définition des cycles de l’eau), le groupe de travail a abordé, dans la seconde partie de son rapport, les 4 enjeux qu'il estime essentiels pour une gestion publique performante de l'eau :

1. les défis liés à la préservation de la ressource de qualité avec notamment l'ensemble des questions liées aux prélèvements et à la pollution, en favorisant une politique de prévention ;

2. une analyse de la gouvernance de l'eau dans notre pays, ses déficiences reconnues, des propositions pour en améliorer la cohérence ;

3. les différents modes de gestion publique (gestion déléguée ou régie publique), leurs avantages et inconvénients, les propositions pour optimiser le cadre et l'équilibre, notamment la problématique liée à la disparition orchestrée de l'ingénierie publique ;

4. une remise à plat de l’ensemble du système de financement et des investissements inéluctables à porter dans les 10 prochaines années, en différenciant petit et grand cycle de l’eau, et en se posant les questions de l’accès à l’eau de tous et de l’évolution des comportements quotidiens dans une logique vertueuse de préservation de la ressource.

Les défis posés par la gestion de l’eau à l’horizon de ces toutes prochaines années sont considérables. Ils ne seront surmontés qu’au prix d’une remise en cause radicale de nos pratiques, de nos modes de vie et de notre modèle économique. Et, bien entendu, d’une volonté politique extrêmement forte.

Le rapport

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