Chaque année, la journée du 9 mai est fêtée par tous les Européens en hommage à la déclaration Schuman du 9 mai 1950 qui appelait à la mise en commun de la production de charbon et d’acier de la France, de l’Allemagne et d’autres pays européens.
Cette déclaration historique dans le salon de l’Horloge du Quai d’Orsay, faite à la demande de Jean Monnet, est devenue symboliquement l’origine de la construction européenne, et est considérée comme l'acte de naissance de l'Union européenne, depuis la décision du Conseil européen de Milan, en juin 1985, les États membres se sont mis d’accord sur cette date symbolique.
Aujourd'hui, le 9 mai est devenu un symbole européen (journée de l'Europe) qui, aux côtés du drapeau, de l’hymne, de la devise et de la monnaie unique (l'euro), identifie l'Union européenne en tant qu'entité politique. la Fête de l'Europe s’inscrit cette année dans l’Année européenne des citoyens ! La notion de citoyenneté européenne a été introduite par le Traité de Maastricht qui est entré en vigueur en 1993…il y a 20 ans.
L’ambition de cette année européenne est d’impliquer et de faire participer à la vie démocratique de l’Union européenne, à tous les niveaux, les quelques 500 millions de femmes et d’hommes que constituent les peuples européens. Il s’agit d’en savoir plus aussi sur les droits qui découlent de la citoyenneté européenne : droits de résider et de travailler dans toute l’Union européenne, droits à la libre circulation et à l’accès aux soins, droits à la perception d’allocations de chômage, à la reconnaissance des qualifications professionnelles, droits à la consommation de biens, etc.…
Stop aux dénigrements sans issus sur le dos de l’Europe pour satisfaire des renoncements idéologiques. Il est plus que temps de revenir à la raison dans l’intérêt des citoyens de l’Union européenne en construisant des solutions politiques négociées, acceptables et durables.
Il est en effet plus que jamais nécessaire de défendre et de valoriser la vision d’une Europe à la fois ouverte, forte et solidaire. L’un des premiers enjeux qui se posent à nous dans ce climat propice aux tentations de repli sur soi est en effet de favoriser l’ouverture, le dialogue entre les Européens à tous les niveaux.
Nos concitoyens sont dans l’attente d’une Europe forte, capable notamment de créer les conditions favorables à une nouvelle croissance, avec une réelle gouvernance économique européenne, une véritable politique commune qui ne soit pas la seule somme des intérêts des Etats. Le projet européen doit être synonyme de solidarité : solidarité envers les plus précaires bien entendu, mais également solidarité entre les Etats, à un moment où un certain nombre d’entre eux sont confrontés à de très graves difficultés.
La campagne en vue des élections au Parlement européen, qui se dérouleront au printemps prochain, le 25 mai 2014 en France, constituera un moment privilégié pour porter le débat sur l’avenir de l’Europe.
Mais cette fête de l’Europe est l’occasion de rappeler cette belle idée qu’est l’Europe !
Le texte du traite de Paris de 1951
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