61,8 millions d’Allemands sont conviés à se rendre aux urnes demain pour désigner les membres du Bundestag, chambre basse du parlement allemand. La chancelière sortante Angela Merkel (Union chrétienne-démocrate, CDU) domine les enquêtes d’opinion et, à l’apoproche du vote, reste la grande favorite du scrutin.
L’écart entre son parti et l’opposition de gauche, formée par le Parti social-démocrate (SPD) et les Verts, s’est cependant légèrement resserré au cours des derniers jours, et la grande inconnue reste la nature de la coalition qui sortira de ces élections. Cette coalition n’est pas sans conséquence sur les politiques en Allemagne mais surtout en Europe.
La CDU a centré sa campagne sur la poursuite de la croissance et de la discipline budgétaire, le développement des investissements, le renforcement de l’aide aux familles et le refus de tout alourdissement de la fiscalité. La justice sociale et une plus grande solidarité européenne sont les thèmes majeurs du programme du SPD
Vous trouverez ici deux points de vue sur ces élections : celui de Corinne Deloy pour la FONDATION ROBERT SCHUMAN et celui de Gabriel Richard-Molard pour la FONDATION JEAN JAURES qui s’interroge sur le sens de ces élections et de l’apathie qui semble les entourer. Pour lui un gouvernement de grande coalition pourrait se constituer entre les conservateurs et les sociaux-démocrates. Des négociations dans cette perspective, sans Peer Steinbrück qui s’est déclaré contre cette option, auraient déjà été entamées et montrent combien la stratégie du retournement politique constant a réussi à étouffer la possibilité même d’un clivage idéologique. Téléchargement L’Allemagne en campagne
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