En 2013, le déficit public au sens de Maastricht s’établit, selon une note de l’INSEE, à 88,8 milliards d’euros, soit 4,2 % du produit intérieur brut (PIB). Par rapport à 2012, il se réduit de 12,2 milliards d’euros du fait d’une augmentation des recettes plus rapide que celle des dépenses. En part de PIB, les recettes publiques augmentent de 1,1 point et les dépenses de 0,5 point.
Le déficit public se réduit surtout pour les administrations publiques centrales et, dans une moindre mesure, pour les organismes de sécurité sociale, alors qu’il s’accentue pour les administrations publiques locales. En 2013, le taux de prélèvements obligatoires s’établit à 44,7 % du PIB, en hausse de 1,0 point par rapport à 2012. Le poids de la dette publique dans le PIB progresse de 3,1 points pour atteindre 91,8 %.
Tout ceci , comme le montrent les comptes de la nation pour 2013, alors que la croissance de l’économie française reste faible puisque le produit intérieur brut en euros constants progresse de 0,3 %, comme en 2012. Les échanges extérieurs ont contribué positivement à la croissance. La consommation des ménages a redémarré, après une baisse historique en 2012. En revanche, l’investissement total recule pour la première fois depuis 2009, résultat d’une réduction des dépenses tant des entreprises que des ménages.
Par ailleurs, après un net recul en 2012, le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages se stabilise en 2013 sous l’effet de la désinflation, en dépit de la hausse des prélèvements.
Au Sommaire
• Avertissement : changement de base des comptes nationaux
• En 2013, le déficit public atteint 4,2 % du PIB
• Le taux de prélèvements obligatoires augmente de 1,0 point
• Les administrations publiques centrales réduisent leur déficit
• Les finances publiques locales se dégradent
• Les comptes sociaux restent déficitaires
• La dette publique augmente de 3,1 points à 91,8 %
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