Avec le soutien de la Région, la recherche normande reconnue au plan mondial !

troubles_alimentairesL’équipe de chercheurs haut-normands du laboratoire public Inserm 1073, “Nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau ”de l’université de Rouen a publié mardi 7 octobre, une étude sur les troubles des comportements alimentaires, à l’origine d’une petite révolution relayée dans les médias : c’est la première fois que les troubles alimentaires ne sont plus seulement associés à des problèmes psychologiques mais aussi à des dysfonctionnements biologiques.

Il faut saluer le travail de l’équipe du Professeur Déchelotte et de Sergueï Fetissov  qui porte haut et dans le monde entier, les couleurs de la recherche normande. La Région mène une politique volontariste pour la recherche en investissant dans les projets, la structuration des réseaux ,l’accompagnement financier des doctorants… . La Région est fière d’être au rendez-vous.

Ce laboratoire fait partie du réseau de recherche IRIB de l’Université de Rouen soutenu par la Région Haute-Normandie à hauteur de 700.000 € par an pour les projets.

L’étude qui vient d’être publiée est le fruit d’une collaboration entre trois acteurs majeurs haut normand de ce réseau : l’unité INSERM 1073, le CHU de Rouen, le laboratoire GRAM et le laboratoire PBS de Mont Saint-Aignan.

La Région accompagne les 4 doctorants qui font partie de l’équipe et qui ont travaillé sur ce projet via une allocation de Recherche de 400 000€ en tout.

Les chercheurs de l’unité Inserm 1073 auraient découvert un mécanisme biologique expliquant en partie la cause de maladies telles que la boulimie ou l’anorexie. Selon eux, une protéine produite par certaines bactéries naturelles de la flore intestinale dont Escherichia coli serait à l’origine de ces troubles. Les anticorps produits par l’organisme contre cette protéine réagiraient avec la principale hormone de la satiété en raison d’analogies de structure. Car la nouvelle protéine en question (ClpB) serait le sosie de l’hormone de la satiété (mélanotropine). En se liant à l’hormone de la satiété, les anticorps vont donc modifier son effet «satiétogène». D’où le développement de troubles tels que l’anorexie ou la boulimie. En parallèle, les chercheurs étudient chez la souris comment corriger l’action de la protéine bactérienne pour empêcher la dérégulation de la prise alimentaire qu’elle engendre.

 La Région  accompagne la quasi totalité des laboratoires de recherche du territoire et finance plus de 20% des étudiants haut-normands actuellement en thèse;elle a également doublé le nombre de bénéficiaires de l’allocation doctorale depuis 2010 (154bénéficiaires en 2013 répartis sur une quarantaine de laboratoires.)

Sur la période 2006/2013, 84 millions d’euros apportés par l’Union européenne (FEDER), l’État et la Région (51 millions d’euros ), auront été gérés par les GRR pour mener leurs programmes de recherche.

Lors de la Commission Permanente du 22 septembre 2014,  les élus régionaux ont encore attribué une subvention de 4,3 millions d’euros aux 5 Grands Réseaux de Recherche (GRR) pour soutenir leur développement en cohérence avec le tissu économique local et porter ainsi 200 nouveaux projets.

Partagez cet article :

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.