Le gouvernement vient de recevoir Rajendra Kumar Pachauri, président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui lui a présenté le 5e rapport du GIEC, à un an de la conférence climatique qui se tiendra à Paris, COP21.
Le message de ce rapport est clair. Le dérèglement climatique, causé par l’activité humaine, est incontestable. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) récentes d’origine anthropique sont les plus élevées de l’histoire. Si elles se poursuivent au même rythme, cela « produira un réchauffement additionnel et accroîtra les risques d’impacts sévères, envahissants et irréversibles », prévient d’emblée Sylvie Joussaume, directrice du groupement d’intérêt scientifique « climat environnement société ». « Ce réchauffement entraînera de nouveaux risques et une amplification des risques existants, quel que soit le niveau de développement des pays » poursuit-elle.
Limiter la hausse des températures à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, seuil au-delà duquel le réchauffement pourrait avoir des impacts dévastateurs, est encore possible. Cela « nécessite de ne pas dépasser environ 2 900 gigatonnes de CO2 d’émissions de GES. Or, nous avons déjà émis un cumul de 2 040 GtCO2. », explique Sylvie Joussaume. Des approches intégrant atténuation, adaptation et des objectifs sociaux existent dans tous les secteurs et elles offrent de nombreuses opportunités de développement.
« L’intérêt du rapport de synthèse, rappelle Jean Jouzel, vice-président du GIEC, c’est qu’il parle des solutions. C’est le document de base pour les négociateurs de la conférence de Lima (COP20), fin 2014, puis de Paris (COP21) en 2015 ». Les cartes sont posées.
Ségolène Royal a rappelé qu’ « une mobilisation universelle et immédiate est nécessaire. L’accord de Paris en 2015 devra apporter une réponse politique à la hauteur du constat des scientifiques. Les prochaines étapes – la conférence de Lima en décembre prochain, puis la présentation des objectifs nationaux de réduction des émissions au début de l’année 2015 – seront décisives. » .
Dans l’attente de la publication de la traduction officielle en langue française sous la responsabilité du GIEC, le présent texte vise à faciliter la compréhension du résumé de la synthèse du 5e Rapport d’évaluation du GIEC par la communauté francophone.
Depuis plus de 25 ans, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) évalue l’état des connaissances sur les changements climatiques et leurs conséquences pour envisager des stratégies d’adaptation et d’atténuation. Cette brochure fait le point sur ce qu’est le GIEC, comment il fonctionne et ce qu’il produit.
Pour mieux comprendre ce qu’est le GIEC
Dans la continuité des années antérieures, l’édition 2015 des « Chiffres clés du climat » s’inscrit dans le contexte de la 20e conférence des parties sur les changements climatiques (COP 20) qui se tient à Lima du 1er au 12 décembre 2014.
2 Commentaires
Mes commentaires récurrents sur l’expansion démographique, notamment concernant le chômage, trouvent ici une part de réalité qui, bien sûr, ne concerne pas que la France… mais nous devons être un exemple et devons militer auprès des autres pays, comme nous le faisons pour la Faim dans le Monde, pour la Santé… La Planète, notre Planète ne pourra aller beaucoup plus loin dans cette expansion sans mettre en péril nos descendants, à plus ou moins brève échéance… Tout est lié à cette expansion, le chômage, l’habitat, l’emprise sur les terres agricoles, le transport, le réchauffement climatique et leurs conséquences directes ou indirectes… mais motus, sujet délicat… alors tout le monde se replie, attend… de la part de james MAUVILLAIN, au cas où mon nom n’apparaisse pas, je ne me cache pas, j’assume…
Je complète mon propos sur l’expansion démographique… un argument qui m’est quelquefois rétorqué, c’est qu’il faut des enfants pour cotiser, pour faire vivre les retraités… argument à courte vue, de personnes qui ne réfléchissent pas… je ne développerai pas d’argumentaire, ceux qui ne comprennent pas sont… les fossoyeurs de l’Humanité… bon j’arrête là !