Les achats en ligne progressent, excepté pour l’alimentation, où ils restent marginaux.
En 2011, 72 % des dépenses alimentaires se font dans les grandes surfaces, 34 % des dépenses d’habillement dans les petits commerces spécialisés et 42 % des dépenses de biens durables dans les grandes surfaces spécialisées, selon une récente note de l’INSEE.
Le choix des lieux d’achat a assez peu varié depuis 2001. Il dépend des produits achetés mais également des caractéristiques des ménages, notamment de leur lieu de résidence et de leur niveau de vie.
A voir : Alimentation : le hard discount reste davantage fréquenté par les plus modestes ; Le recours aux commerces proches du domicile augmente avec la densité urbaine ; Pour l’habillement, les petits commerces spécialisés gardent la faveur des ménages les plus aisés ;La vente de biens durables : toujours une affaire de spécialistes ;
La vente de biens durables : toujours une affaire de spécialistes ; Internet gagne du terrain, surtout pour les achats de biens culturels et auprès des plus jeunes
Pour les biens durables et surtout les biens culturels, les achats sur Internet ont nettement progressé en cinq ans. Cet essor concerne toutes les générations, mais le poids des achats en ligne est d’autant plus élevé que le ménage est jeune.
L’émergence du numérique a révolutionné la vente au détail de biens culturels, particulièrement affectée par la concurrence du e-commerce et les changements liés à la dématérialisation des produits. En 2011, selon une autre note de l’INSEE,
Lla vente au détail de biens culturels représentait un marché de 8 milliards d’euros : 3,5 milliards pour le livre, 2,7 milliards pour la presse et 1,9 milliard pour la musique et la vidéo.
Sur les quinze dernières années, le marché du livre est resté plutôt dynamique, mais les ventes diminuent depuis 2012. Le marché de la presse a décliné et celui de la musique et de la vidéo a été peu porteur, avec une baisse marquée des ventes des produits physiques, amorcée en 2003.
La vente par Internet est particulièrement développée pour les produits culturels. En 2011, elle représente 17 % du marché du livre et 28 % de celui de la musique et de la vidéo ; elle est largement dominée par les sites étrangers. Son essor a contribué au recul du commerce spécialisé, déjà concurrencé par les grandes surfaces alimentaires. Dans les secteurs spécialisés de la vente de livres et de presse, en perte de vitesse, les entreprises pérennes, plus productives et de plus grande taille, s’en sortent mieux.
A voir : Musique et vidéos, premiers produits culturels dématérialisés ; Sur quinze ans, des ventes en hausse pour les livres, en recul pour la presse ; Un marché de la musique et de la vidéo globalement peu porteur ; Internet et les grandes surfaces alimentaires : deux canaux de poids dans la vente culturelle ; Le commerce spécialisé du livre et de la presse, un secteur peu concentré ; Des entreprises pérennes plus dynamiques, mais des difficultés récentes
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